Les solutions de captage et retrait du dioxyde de carbone (CO₂), longtemps restées confinées aux laboratoires ou à des démonstrateurs isolés, s’installent désormais au cœur des stratégies industrielles et réglementaires de plusieurs puissances économiques. États-Unis, Union européenne, Royaume-Uni, Danemark, Arabie saoudite et Brésil multiplient les investissements et les programmes visant à structurer une chaîne de valeur autour de ces technologies, dont les volumes actuels restent cependant bien inférieurs aux trajectoires attendues pour respecter les accords climatiques internationaux.
